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début XIXe siècle

Les objets

Tapisserie
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© RMN-GP
Tapisserie Portrait en pied de l'impératrice Joséphine dans la toilette d'intérieur d'après François Gérard
1806-1809

Le grand portrait de Mme Bonaparte figura au Salon de 1801, il fut ensuite accroché, dans un premier temps, au palais de Saint-Cloud, puis dans la salle du Conseil de Malmaison, à droite de la cheminée, en pendant d'un portrait de la reine Hortense et de ses enfants. Il quitta la France pour Munich, à la suite du prince Eugène exilé, et se trouve aujourd'hui au musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg.

Le tableau de Malmaison est, en fait, la répétition livrée par l'atelier de Gérard pour être tissée en tapisserie aux Gobelins; cette pièce, achevée en 1809, fut offerte, en janvier 1811, à la reine Hortense pour ses étrennes.

Le grand portrait de Mme Bonaparte figura au Salon de 1801 (il y fut envoyé avec quelque retard, probablement afin d'être mieux remarqué); il fut ensuite accroché, dans un premier temps, au palais de Saint-Cloud, puis dans la salle du Conseil de Malmaison, à droite de la cheminée, en pendant d'un portrait de la reine Hortense et de ses enfants. Il quitta la France pour Munich, à la suite du prince Eugène exilé, et se trouve aujourd'hui au musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg. Le tableau de Malmaison est, en fait, la répétition livrée par l'atelier de Gérard pour être tissée en tapisserie aux Gobelins; cette pièce, achevée en 1809, fut offerte par l'Empereur, en janvier 1811, à la reine Hortense pour ses étrennes (elle se trouve, elle aussi, aujourd'hui à Malmaison). - See more at: http://musees-nationaux-malmaison.fr/chateau-malmaison/objet/c-madame-bonaparte#sthash.ZefcOBxy.Le grand portrait de Mme Bonaparte figura au Salon de 1801 (il y fut envoyé avec quelque retard, probablement afin d'être mieux remarqué); il fut ensuite accroché, dans un premier temps, au palais de Saint-Cloud, puis dans la salle du Conseil de Malmaison, à droite de la cheminée, en pendant d'un portrait de la reine Hortense et de ses enfants. Il quitta la France pour Munich, à la suite du prince Eugène exilé, et se trouve aujourd'hui au musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg. Le tableau de Malmaison est, en fait, la répétition livrée par l'atelier de Gérard pour être tissée en tapisserie aux Gobelins; cette pièce, achevée en 1809, fut offerte par l'Empereur, en janvier 1811, à la reine Hortense pour ses étrennes (elle se trouve, elle aussi, aujourd'hui à Malmaison). - See more at: http://musees-nationaux-malmaison.fr/chateau-malmaison/objet/c-madame-bonaparte#sthash.ZefcOBxy.dpufLe grand portrait de Mme Bonaparte figura au Salon de 1801 (il y fut envoyé avec quelque retard, probablement afin d'être mieux remarqué); il fut ensuite accroché, dans un premier temps, au palais de Saint-Cloud, puis dans la salle du Conseil de Malmaison, à droite de la cheminée, en pendant d'un portrait de la reine Hortense et de ses enfants. Il quitta la France pour Munich, à la suite du prince Eugène exilé, et se trouve aujourd'hui au musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg. Le tableau de Malmaison est, en fait, la répétition livrée par l'atelier de Gérard pour être tissée en tapisserie aux Gobelins; cette pièce, achevée en 1809, fut offerte par l'Empereur, en janvier 1811, à la reine Hortense pour ses étrennes (elle se trouve, elle aussi, aujourd'hui à Malmaison). - See more at: http://musees-nationaux-malmaison.fr/chateau-malmaison/objet/c-madame-bonaparte#sthash.ZefcOBxy.dpuf
Tapisserie
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© RMN-GP
Tapisserie Portrait en pied de l'impératrice Joséphine dans le costume du couronnement d'après François Gérard
1808-1810

Exécuté seulement en 1807 par Gérard (1770-1837), le portrait de Joséphine "dans le costume du couronnement" fut exposé au Salon de 1808 et placé aux Tuileries.

Napoléon en commanda la même année une réplique destinée à être traduite en tapisserie.

Huit lissiers des Gobelins travaillèrent au tissage, notamment Claude père, aidé de son fils, qui exécuta la figure de Joséphine avec une rare perfection. Bien que tissée en haute lisse, la tapisserie est inversée par rapport à la peinture comme c'est le cas en basse lisse. La couronne posée sur le tabouret est bien celle livrée par le joaillier Marguerite pour le couronnement; et, mis à part la parure de saphirs et le haut du corsage, le bas de robe en soie blanche brodée et le grand manteau en velours pourpre, exécutés par les couturiers Leroy et Rimbaud, sont ceux que l'Impératrice portait pour la cérémonie du 2 décembre 1804.

Commencée en juillet 1808 et livrée en novembre 1810, un an après le divorce de Joséphine et Napoléon, cette tapisserie fut offerte par Napoléon au fils de Joséphine, Eugène (1781-1824) pour les étrennes de 1810.

Mobilier
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© RMN-GP
Service à thé dit "Cabaret égyptien" de l'impératrice Joséphine

1808

Porcelaine de Sèvres

Ce service à thé complet en porcelaine de Sèvres, ou "cabaret", est composé de douze tasses dites "étrusques" avec leurs soucoupes, d'un sucrier, d'une amphore destinée au sucre en poudre, d'une théière, d'un bol à punch, d'un pot à crème et d'un pot à lait. Le décor, sur fond "beau bleu", est constitué pour une partie de paysages exécutés par le peintre Nicolas Antoine Lebel d'après les planches de l'ouvrage de Vivant Denon Voyage dans la Basse et la Haute-Egypte pendant les campagnes du général Bonaparte (1802). L'ornementation complémentaire, dut à Micaud fils, se compose essentiellement de hiéroglyphes issus de textes originaux retranscrits par la Commission des sciences et des arts de l'armée d'Orient, quand ils n'ont pas été tout simplement inventés à des fins purement décoratives. La dorure a été assurée par Legrand père. Commandé pour Joséphine le 4 octobre 1808, l'ensemble du service a été livré à l'occasion du nouvel an 1809.

La campagne d'Egypte de Bonaparte (1796-1799) est à l'origine d'une véritable égyptomanie qui va s'imposer dans les arts décoratifs en France en ce début de XIXe siècle. Meubles, bronzes et porcelaines vont ainsi se parer de tout un vocabulaire ornemental délicieusement exotique composé de sphinx coiffés de fleurs du némès, de scarabées, de fleurs de lotus, de palmettes, de disques solaires et de hiéroglyphes. Passionnée par cette mode, Joséphine, déjà propriétaire d'un certain nombre d'antiquités égyptiennes exposées à Malmaison et sans doute influencée par la livraison en 1808 d'un grandiose service égyptien offert au tsar Alexandre Ier en guise de cadeau diplomatique, commande durant la même année son propre "cabaret égyptien" auprès de la Manufacture impériale de porcelaine. Très apprécié, ce service à thé connaîtra une belle postérité et sera suivi à Sèvres par des réalisations voisines, avec quelques variations dans le décor et les formes, exécutées pour Napoléon en 1809 (musée du Louvre), pour un cadeau de l'empereur à la duchesse de Montebello l'année suivante (Oyster Bay, Etats-Unis, The Twinight Collection) et à nouveau pour Joséphine en 1810 (Fondation Napoléon). 

Vaisselle
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© RMN-GP
Déjeuner de la famille impériale
1812

Commandé à la manufacture de Sèvres en même temps que d'autres services destinés à servir de cadeaux, ce déjeuner de la famille impériale fut livré le 28 décembre 1812 et offert par Napoléon à Auguste-Amélie, épouse d'Eugène, vice-Reine d'Italie, à l'occasion des étrennes de l'année 1813.

Sur le plateau est représentée l'union de l'Empereur et de Marie-Louise d'Autriche et sur les autres pièces figurent les portraits de la famille impériale.

La grande richesse de ce décor d'effigies en camées sur fond d'ornements coloriés est l'oeuvre de l'ornemaniste P.Pascale Philippine et du peintre Jean-marie Degault. Le grand camée du plateau a été peint par Antoine Béranger d'après une médaille de Jouanin et Denon.