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Dernières acquisitions

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Peinture

Napoléon Ier dictant ses mémoires aux généraux Montholon et Gourgaud en présence du grand-maréchal Bertrand et du comte de Las Cases

Élève de François-André Vincent, Jean-Baptiste Mauzaisse débuta au Salon en 1808 ; il y obtint un succès considérable en 1812, avec son tableau L’Arabe pleurant son coursier (Angers, musée des Beaux-Arts). Il reçut de nombreuses commandes pour le Louvre sous la Restauration et en reçut également pour Versailles sous la monarchie de Juillet. Il réalisa aussi plusieurs œuvres à sujet napoléonien : un portrait en buste de l’Empereur, pour les collections du duc d’Orléans, futur Louis-Philippe (œuvre non localisée) ; un Napoléon ; tableau allégorique (Salon de 1833) représentant Napoléon couronné par le Temps écrivant le code civil (Malmaison) ; Napoléon sur son lit de mort (18433) (Malmaison) ; un Napoléon à Sainte-Hélène, récemment acquis par le musée du château de Fontainebleau.

On aperçoit, par la fenêtre ouverte, une échappée sur les rochers de l’île et une sentinelle anglaise en uniforme rouge ; au côté de Napoléon, ses quatre principaux compagnons d’exil écrivent (Gourgaud et Montholon), méditent ou lisent (Bertrand et Las Cases). L’œuvre s’inscrit dans la droite ligne des portraits de l’Empereur au travail ; le plus fameux est le tableau peint par David en 1812 (Washington, National Gallery), mais il faudrait se garder de négliger le portrait (partiellement détruit) par Garnier (1808) ou, dans une autre technique, la statuette de Moutony (1810).

L’apparition de cette petite esquisse dans la vente de la collection Forbes était une opportunité pour Malmaison ; en effet, l’œuvre définitive est conservée au Musée napoléonien de l’île d’Aix (donation Gourgaud); elle était longtemps restée anonyme, jusqu’à ce que sa signature et la date de 1841 fussent révélées par une récente restauration (2009). L’esquisse trouvera tout naturellement sa place à Malmaison parmi les œuvres consacrées à l’exil de Napoléon à Sainte-Hélène. L’un des principaux artistes de la légende napoléonienne sort ainsi de l’ombre, toile après toile.

 

 

 

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