Image collection header

Malmaison à travers 30 oeuvres

Fin du XVIIIe - début du XIXe siècle
Mobilier

Table de toilette, vers 1800

If, bronze doré et patiné, marbre blanc, glace

H. 1,400; L. 1,320; Pr. 0,730

Quatre pieds de bronze figurant des lyres antiques sont réunis deux à deux par des pantins de bois plaqués en if et par deux balustres de bronze. Ils supportent la table proprement dite, aux deux faces identiques; la ceinture s'orne de divers motifs de bronze doré: rosaces, palmettes, lauriers, têtes féminines dans des médaillons, profils antiques de personnages coiffés de vignes et de lierre, symbolisant l'automne et l'hiver. Sur le plateau de marbre blanc de dressent deux montants formant candélabres, soutenant un grand miroir octogonal à deux faces, bordé d'if et de bronze doré. Non estampillée, la toilette reste mystérieuse quant à son origine. Contrairement à ce qui est affirmé, elle ne fut pas livrée en 1804 par Jacob-Desmalter pour l'impératrice Joséphine aux Tuileries. Son acquisition semble antérieure. Elle fut peut-être livrée par les frères Jacob avant 1803, à moins qu'elle n'ait été achetée chez le marchand Lignereux, tandis que le style des bronzes semble suggérer une intervention de Thomire. En revanche, une toilette semblable, à quelques détails près, fut bien livrée par Jacob-Desmalter en 1810 pour l'impératrice Marie-Louise à Compiègne; mais cette seconde table pourrait être plus ancienne. Toujours est-il que la toilette conservée à Malmaison est bien celle qui figurait en 1807 dans le boudoir de l'impératrice Joséphine aux Tuileries. Sans avoir quitté ce palais, elle est décrite en 1816 dans le boudoir de la duchesse d'Angoulême; en magasin sous le Second Empire, elle fut curieusement envoyée en 1858 au château de la Motte-Beuvron pour meubler la chambre de l'Empereur. Enfin au XXe siècle, elle fut déposée par le Mobilier national pour rejoindre le musée des Arts décoratifs, avant de rejoindre Malmaison en 1980. 

Autres collections

mosaic pavements

Dernières acquisitions

Tapisserie Joséphine, portrait en pied dans la toilette d'intérieur

Des étrennes à Malmaison