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Vue de la maison Bonaparte à Ajaccio vrognée

Bibliographie et liens

Informations supplémentaires sur la maison Bonaparte à Ajaccio

Bibliographie

  • C.Joannis, Maison Bonaparte, guide de visite, Artlys, 2006
  • J.P.Commun-Orsatti, B.Chevallier, La Légion d'honneur et les Corses, de sa création au Second Empire, RMN, 2008

Liens

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Pour tous les autres sites napoléoniens, les adresses sont consultables sur www.napoleon.org où l’on trouve la liste complète des sites et des musées du réseau napoléonien.


Photographies

Pour trouver les références des photographies des œuvres du musée:

www.photo.rmn.fr, base de l’Agence photographique de la Réunion des Musées Nationaux.


Sélection de beaux livres

 

Les Bonaparte et l'Antique, un langage impérial

  • PRIX du livre insulaire catégorie SCIENCES

 

©Albiana

Grandes demeures de Corse

Les maisons patriciennes au temps des Bonaparte 1769-1870

Préface : Amaury Lefébure

Introduction : Jean-Marc Olivesi

Auteurs : Collectif.

Editions Albiana, 2020, 35 €

« Des spécialistes réunis autour de Jean-Marc Olivesi apportent, par leurs contributions, des renseignements nouveaux et inédits sur les demeures corses du XVIe au XIXe siècle.  Ces demeures témoignent d’une grande diversité dans les plans, l’organisation de l’espace et le jeu des décors, les influences, italiennes ou françaises, voire suisses. Toutes révèlent les différences sociales et les ambitions de leurs propriétaires. » (A. Lefébure, directeur du musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau, extrait de la préface).

(…) La maison Bonaparte, comme beaucoup de maisons patriciennes corses, surprend le visiteur qui ne dispose pas de grille de lecture pour l’étudier. En effet, elle n’a ni le gigantisme des palais romains au « front audacieux » tels que le palais Farnèse et son cornicione dessiné par Michel-Ange, ni les immenses surfaces construites des palais Colonna ou Doria-Pamphilj, ou les plans très articulés et complexes des hôtels particuliers parisiens, dont les espaces correspondent à des fonctions plus différenciées. Des façades très dépouillées, quasiment sans modénature, les distinguent rarement des immeubles d’habitation voisins. La structuration ornementale, ou concatenatio, de la façade ne viendra vraiment qu’avec le Second Empire. On est loin du palais Spada à Rome ou de nombre des palais de Gênes dessinés par Rubens. Pourtant, les maisons de notables dans des villages riches et certaines demeures urbaines surprennent à la fois par leur simplicité et leur taille considérable. Le plan le plus usité est celui avec salon central qui distribue tout un étage, même s’il n’est pas universellement adopté : il est absent de Bastia et la Maison Bonaparte en est dépourvue, mais il est vrai qu’elle dispose à la fois d’un grand salon, d’une galerie, d’une salle à manger et d’un fumoir…

Cette diversité de l’organisation de l’espace n’a d’égale que celle des différentes strates de la notabilité corse : l’aristocratie d’origine génoise telle ces Doria, Giustiniani, Spinola installés en Corse, coexiste avec les feudataires corses (signori de Bozzi, della Rocca, Leca, Istria, Ornano dans le Sud, Gentile et da Mari dans le Cap…), les familles de caporali dans le centre de l’île, les benemeriti (ceux qui ont bien mérité de la république de Gênes) dans les présides, les familles devenues éminentes par des charges de notaires, de juristes ou de magnifiques anciens (Bonaparte). Pour autant, si cette élite est très diverse, on ne saurait dire que tel type architectural corresponde aux signori, aux caporali, ou aux benemeriti… Chaque famille présente une situation différente en fonction de son histoire particulière, de ses dans la société du temps (proximité avec un grand seigneur français ou italien, enrichissement aux Indes ou dans des campagnes militaires, etc.). Les chantiers que lancent ces familles ne correspondent pas à une situation, mais semblent accompagner un changement de statut en cours. Puis, à de rares moments, des familles plus anciennes, titillées par ces grands chantiers, peuvent décider d’agrandir ou de mettre au goût du jour leurs demeures ancestrales. Enfin, si l’enrichissement des familles corses dû à l’importance croissante des Bonaparte dans les destinées de la France est évident, il ne faut pas mésestimer la volonté de tenir un rang dans la Corse génoise, dans le royaume corse de Théodore comme dans la nation souveraine de Paoli. (…)

https://www.albiana.fr/beaux-livres-et-albums/1778-grandes-demeures-de-corse-beaux-livres-et-albums.html


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Le mobilier en Corse au temps des Bonaparte

Préface : Amaury Lefébure

Auteurs : Jean-Marc Olivesi, Pantaléon Alessandri, Roberto Antonetto, Giuseppe Beretti, Laetizia Castellani, Jean-Charles Ciavatti, Audrey Giuliani, Antoine-Marie Graziani, Sylvain Gregori, Jean-Christophe Liccia, Amedeo Mercurio, Michel-Édouard Nigaglioni, François Piazza, Gianna Roccatagliata,Julia Tristani, Roberto Valeriani et Lucy Wood.

Editions Albiana, 2018, 34 €

Dans toutes les régions d’Europe, le mobilier a fait l’objet de publications importantes par les historiens d’art : il est l’un des marqueurs les plus importants des identités locales. En Corse, à l’exception d’un travail documenté sur les techniques de l’ébénisterie insulaire, il n’existait rien de tel.

Abritant l’une des plus importantes collections de mobilier des musées de Corse, il était écrit que le musée national devrait se pencher un jour sur la constitution de l’ameublement de la maison natale de Napoléon, tout en étudiant cet ensemble à l’aune des aménagements des autres maisons patriciennes de l’île.

La durée sur laquelle s’attarde cette exposition survole le XVIIe, siècle de fer des Génois, et le XIXe siècle après 1815-1820, car les styles Restauration et Second Empire n’offrent pas les courants multiples, sinon opposés, du XVIIIe siècle. Ce siècle d’or de la Corse est aussi celui de l’ascension des Bonaparte dans une partie de la Méditerranée où s’affrontent la République de Gênes, les Habsbourg de Vienne, les Bourbon de France, de Madrid et de Naples, et les Anglais.

En Corse proviennent des meubles de Paris et de Provence (Marseille, Aix), des meubles génois, toscans, milanais et romains. Nos ébénistes peuvent soit imiter les modes nouvelles, soit s’inscrire dans un temps plus long, par exemple en reproduisant le modèle de la table « pisane », qui mériterait bien mieux le nom de table d’Orezza comme le propose Pantaléon Alessandri.

Pour les élites corses du temps, cette question du mobilier apparaît comme fondamentale. Il suffit de rappeler que Pascal Paoli va consacrer la somme importante de 631 écus pour le mobilier de la salle du conseil et des salles de réception du Palazzu naziunale.

https://www.albiana.fr/maison-bonaparte/920-le-mobilier-en-corse-au-temps-des-bonaparte-maison-bonaparte.html


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Casa Bonaparte
Ajaccio : l'enfance de Napoléon

Dessins : Charles Cianfarani

Textes : Jean-Marc Olivesi et Antoine-Marie Graziani

Design des quilles : Valérie Santarelli

Création Playmobil® : Frédéric Pierrot

Editions Albiana, 2019, 48 pages, 14,50 €

Napoléon est né il y a deux cents ans à Ajaccio.
Sous forme d'album, voici le catalogue de l'exposition organisée au Musée national de la maison Bonaparte.

C’est bien à la Maison Bonaparte, aujourd’hui musée national, que Napoléon a commencé sa destinée unique dans les annales. Famille noble parmi les plus éminentes de la ville, les Bonaparte ne pouvaient pourtant pas rêver de destins extraordinaires de par leur seule naissance. Pour s’illustrer ainsi, il a fallu les capacités exceptionnelles de certains d’entre eux, leur sens de l’opportunité historique, leur œil pour jauger leurs contemporains, leur confiance totale dans l’éducation et la formation, et leur incroyable force de travail.

Les parents de Napoléon, les proches qui ont accompagné sa jeunesse, sont déjà les acteurs de cette ascension et les témoins de cette émergence.

Attentifs à l’une des premières expériences démocratiques d’Europe, celle de Paoli, ils vont également comprendre très rapidement l’opportunité exceptionnelle que représentera pour eux la Révolution.

Mais pendant ces trente ans (1769-1799), et surtout pendant les deux premières décennies, les proches de Napoléon ne sont pas suffisamment célèbres pour que l’histoire ait gardé leurs récits, ni suffisamment riches pour avoir commandé des portraits.

C’est donc à partir de textes tardifs, souvent anecdotiques, rappelant le mode de vie des Bonaparte dans leur quotidienneté, ainsi que de portraits totalement inventés mais s’inspirant des traits de caractère de chacun des habitants de la Maison Bonaparte, tels qu’ils nous sont parvenus, que cette exposition a été élaborée.

Néanmoins, ces récits de la vie au jour le jour des Bonaparte, nous les avons confrontés aux recherches les plus récentes relatives à la société corse du temps, et cette mise en perspective leur donne tout leur sens. Les publications d’Antoine-Marie Graziani, qui a bien voulu s’associer à ce projet, donnent le cadre historique et social de cette aventure prodigieuse qui a mené les Bonaparte sur les premiers trônes d’Europe.

Chaque portrait de cette galerie imaginaire des ancêtres sera éclairé par une planche de bande dessinée narrant des épisodes emblématiques de la vie du personnage.

Puis, sur un plateau tournant, se succéderont neuf saynètes de l’enfance de Napoléon à Ajaccio, réalisées avec des Playmobil® mis en scène par Frédéric Pierrot, et dont l’aspect ludique n’a d’égal que la puissance d’évocation. Ces saynètes unissent la réalité à la légende pour donner plus de chair à nos personnages.

Enfin, des silhouettes des frères et sœurs de Napoléon permettront de les identifier et de les caractériser les uns par rapport aux autres.

Cette exposition, avant tout destinée aux enfants des écoles, nous familiarisera avec le quotidien d’une famille engagée sur la voie de la gloire.

https://www.albiana.fr/bandes-dessinees/1743-casa-bonaparte.html


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Les notables sous le Second Empire

Préface : Amaury Lefébure

Introduction : Jean-Marc Olivesi

Auteurs : Jean-Marc Olivesi, S. Sanguinetti, R. Lahlou, X. Mauduit,  T. Choffat, E. Papot-Chanteranne, Y. Bruley, C. Granger,  A. Giuliani, E. F.-X. Gherardi et M. Cini.

Editions Albiana, 2017, 124 pages, 29 €

Si la figure de Napoléon Bonaparte a rendu leur île célèbre dans le monde entier, les Corses se souviennent que c’est Napoléon III qui a le plus œuvré pour elle. Son entourage était composé de nombreux insulaires et il a soutenu de grands projets dans l’île, où il s’est d’ailleurs rendu avec l’impératrice Eugénie. Le règne de Napoléon III a été pour la Corse une période de fort enrichissement, et si le patrimoine lié au Premier Empire est assez discret dans l’île, il n’en est pas de même de celui du Second Empire. De nombreux témoignages « physiques » – demeures, habits, bijoux, portraits mais aussi correspondances ou publications – marquent le faste et l’activité d’une élite sociale vivant entre Paris et la Corse : à Ajaccio, Bastia, Corte, Sartène ou L'Ile-Rousse… L’ouvrage fait la part belle à ces témoignages grâce à une très riche iconographie inédite. Des études proposées par les meilleurs spécialistes de la période (Corse, histoire du Second Empire, histoire des notables, histoire de l’art, etc.) permettent de se familiariser avec l’esprit du temps, les enjeux politiques ou les modes de vie.

https://www.albiana.fr/maison-bonaparte/894-notables-du-second-empire-maison-bonaparte.html


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Napoléon vu par Abel Gance
La séquence corse    

Auteurs : Jean-Marc Olivesi, Raphael Lahlou et Jean-Pierre Mattei.

Editions Albiana, 2016, 68 p., 15 €

Le chef-d'œuvre d’Abel Gance, son Napoléon, a été largement tourné dans les rues d’Ajaccio, entre avril et mai 1925, pour ce qui concerne la partie consacrée à la jeunesse et à l’affirmation du révolutionnaire. Ce tournage sur les lieux historiques et impliquant la population locale fut exigé par le réalisateur afin de donner à son œuvre des accents de vérité accrus. Si elle ne fut pas de tout repos pour les acteurs et l’équipe de tournage, cette séquence corse n’a pas laissé non plus les Ajacciens indifférents, eux qui, plus que jamais, étaient à l’époque attachés au souvenir du Puvarettu. Les photos du tournage témoignent de cet engouement, de cette participation active des Corses à la mémoire et au cinéma d’avant-garde. Cet ouvrage offre au lecteur l’occasion de retrouver les plus belles pièces expliquées et contextualisées. Acteurs, équipe technique, hommes politiques, réalisateur, journalistes, chacun a porté en son temps un témoignage de ce tournage d’exception.

https://www.albiana.fr/maison-bonaparte/862-napoleon-vu-par-abel-gance.html