Ces deux journaux de caisse correspondent à la période au cours de laquelle la reine Hortense, séparée de Louis Bonaparte, partageait son temps entre son hôtel de la rue Cerutti à Paris, le château de Saint-Leu, au nord de la capitale, et diverses villégiatures, notamment Aix-les-Bains. Le second volume s’arrête le 6 février 1815, à la veille des Cent-jours.
Ces deux livres, régulièrement signés par un certain Jolivet, se rapportent principalement à des paiements aux fournisseurs de la reine mais aussi à des rémunérations, gratifications ou dons concernant son personnel. Ils s'arrêtent le 6 février 1815 à la veille des Cent-Jours.
Les domaines abordés, de même que les noms des fournisseurs, sont une mine de renseignements sur le fonctionnement de la maison de la souveraine et les artistes et artisans qui ont travaillé pour elle sous l’Empire.
Don de Mesdames Catherine Jacquemot et Marie-Martine Tandeau de Marsac, Messieurs Philippe Burgaud, François Burgaud et Olivier Burgaud
Sur la page de garde de chacun des livres une mention manuscrite précise "Journal de caisse de sa Majesté la Reine Hortense" avec les dates "Commencé le 1er juin 1811/et fini le 31 décembre 1812" pour le 1er et "Commencé le 1er janvier 1813 et fini le".
Ils portent l'étique du fabricant "Terzuolo, Papetier de l'Empereur, rue du Mont-Blanc, Chaussée d'Antin..."