Les podcasts de Malmaison
Ecoutez ou téléchargez les podcasts de Malmaison et plongez dans l'histoire du château et du couple impérial.
Lieu unique de partage, de rencontres et d'émotions, le musée national du château de Malmaison vous propose, le temps d'une visite, de voyager dans le temps. Malmaison est le lieu où se racontent mille et une histoires sur la vie du couple impérial et de ceux qui ont partagé leur vie à Malmaison.
Le temps d'un podcast prolongez ce voyage hors du temps.
Podcast "Un si beau jardin"
Christophe Pincemaille, historien, chargé d'études documentaires principal, attaché à la conservation du musée national du château de Malmaison
A Malmaison, pendant près de quinze années, entre 1800 et 1814, Joséphine s’est livrée à la botanique avec une passion sans limite dans le but de recréer l’environnement naturel de son enfance martiniquaise. Les plus éminents botanistes de l'époque comme Charles François Brissau de Mirbel (1776-1854), Pierre Ventenat (1757-1808) ou Aimé Bonpland (1773-1858), sont étroitements associés au jardin de Malmaison tout comme ceux des célébres architectes-paysagistes Jean-Marie Morel (1728-1810) ou Louis Martin Berthault (1770-1823) qui l’ont successivement aménagé. Ces savants ont laissé des travaux scientifiques qui demeurent également attachées à la mémoire de ce lieu.
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Podcast "Malmaison avant Malmaison"
Amaury Lefébure, conservateur général du patrimoine, ancien directeur du musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau
Le château de Malmaison est associé au couple impérial. Or le domaine de Malmaison avait été, avant la tourmente révolutionnaire, un lieu où soufflait l'esprit des Lumières, où une société savante, ouverte aux idées nouvelles avait pris l'habitude de se réunir. Poètes, peintres, artistes et intellectuels aimaient à s'y retrouver. Napoléon et Joséphine ne l'ignoraient pas. L'histoire de Malmaison ne débutent pas avec eux, même s'ils l'ont fait entrer dans l'histoire. Il y a un "Malmaison avant Malmaison".
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Podcast « Le Premier Consul, Bonaparte franchissant les Alpes au col du Grand-Saint-Bernard » de Jacques-Louis David
Rémi Cariel, conservateur en chef du patrimoine, chargé des peintures, sculptures et arts graphiques au musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau.
Peint en 1800, ce tableau iconique s’inscrit dans l’iconographie de l’épopée napoléonienne. Bonaparte commanda à David une oeuvre picturale emblématique le représentant victorieux lors d’une campagne éreintante. La peintre dépassa la simple représentation de l’événement et en fit une véritable oeuvre de propagande napoléonienne. Tous les ingrédients de la légende sont présents : Bonaparte drapé dans une cape de couleur vive, calme et serein sur un cheval cabré et fougueux, indique de la main, à ses hommes et aux Français la route qu’il les invitent à suivre.
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Podcast "Malmaison : un défi architectural "
Isabelle Tamisier-Vétois, conservateur en chef du patrimoine au musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau
En 1799 quand Bonaparte et Joséphine deviennent propriétaires du château de Malmaison, ils décident d'y faire d'importants travaux. Pour cela, ils font appel aux jeunes architectes Percier et Fontaine, qui proposent d'abord de remplacer la vieille demeure par une villa néo-classique. Les deux hommes se connaissent bien, ayant fait ensemble un long séjour à Rome où ils ont étudié les monuments antiques. Ils se partagent les tâches, Percier composant les dessins dont l'inspiration vient souvent des recueils de dessins faits en Italie, et Fontaine faisant exécuter les travaux. Souhaitant éviter les dépenses inconsidérées, le Premier Consul les contraint à restaurer le château existant.
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Podcast "Histoires de garde-robe : l’impératrice Joséphine "
Episode 1
Céline Meunier, conservateur général du patrimoine au musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau
De la jeunesse de Marie Joseph Rose Tascher de la Pagerie, qui se déroula en Martinique de 1763 à 1779, on sait peu de chose, et aucun document ne fait la moindre allusion aux vêtements qu’elle portait alors.
On sait que dans les familles créoles des Antilles, les femmes suivaient la mode française, portant des robes en soie, en velours ou en satin de couleur, agrémentées de broderies, de galons dorés et de rubans. Leur tenue était destinée à montrer la richesse de leur position.
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Podcast "Histoires de garde-robe : l’impératrice Joséphine "
Episode 2
Céline Meunier, conservateur général du patrimoine au musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau
Pour le sacre est créé un nouvel habit de cour, pour lequel l’impératrice s’entoure d’artistes et de marchands de mode. Aidée de leurs conseils, l'impératrice en détermine la forme, en particulier le long manteau et une collerette de blonde, appelée “chérusque”, qui montait assez haut derrière la tête, et rappelait le costume de Catherine de Médicis. ».
Pour la réalisation, on s’adresse à Louis Hippolyte Leroy, jusqu’alors simple marchand de mode1, associé à Mme Raimbaud, couturière déjà assez célèbre. Ils sont chargés de confectionner les habits et manteaux de l’impératrice pour le jour du sacre, et les tenues portées lors des autres manifestations.
1 Avrillion, [1986], p. 73, 278. Selon elle, il confectionnait des chapeaux.