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Malmaison à travers 30 oeuvres

Fin du XVIIIe - début du XIXe siècle
Instrument de musique

Harpe de l'impératrice Joséphine

Cet instrument est l'oeuvre de Georges Cousineau et de son fils, Jacques-Georges; comme de nombreux instrumentistes de cette époque (et tout particulièrement les harpistes), ils cumulaient les fonctions de facteurs et vendeurs de harpes et pianos-forte, d'éditeurs et de vendeurs de musique, de compositeurs, voire d'arrangeurs, sans oublier celles de professeurs.

Cette harpe illustre le brevet déposé en 1799 par Cousineau père, où les demi-tons étaient obtenus grâce à un système de chevilles tournantes; ce système était déjà, lors de sa création, dépassé par le système dit "à fourchettes" inventé par Erard en 1786, plus simple et plus fiable. L'instrument est également muni d'une huitième pédale commandant à l'arrière de la caisse cinq volets d'expression permettant d'enfler le son.

Les bronzes sont tout particulièrement soignés afin de plaire à la destinataire de l'instrument; on y remarque notamment une figure de Minerve tenant un bouclier sur lequel se lit un J. L'aigle qui termine l'instrument fut refait par Barbedienne pour remplacer celui que l'on voyait au sommet de la colonne sur la seule vue ancienne connue de cette harpe (l'aquarelle de Garnerey représentant le salon de musique) ; cette restitution fut effectuée à l'occasion de l'exposition de Malmaison en 1867.

La harpe avait pris son essor dans la seconde moitié du XVIIIe siècle et occupait une place importante dans la musique jouée à Malmaison; la bibliothèque musicale réunie autour de cet instrument et aujourd'hui revenue dans les collections du musée ne comptait pas moins de vingt volumes, regroupant quatre-vingt-quinze oeuvres.

 

A.P.

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