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Décor

Quatre fragments de papier peint provenant de Malmaison

Ces fragments de papier peint, montés dans un cadre, ont été réunis par un peintre d'histoire, Théophile Poilpot, (1845-1915). Renommé en son temps pour ses panoramas, Poilpot avait son atelier tout proche de Malmaison, de l'autre côté de la Seine, installé dans l'ancienne chapelle Saint-Léonard de Croissy. Une des annotations sur le montage indique à propos du fragment provenant de la "Chambre de l'impératrice Joséphine à Malmaison" : "papier peint qui m'a été donné par le gardien / 6 9bre 1898". A cette date le château, racheté par Daniel Iffla dit Osiris en 1896, était en plein travaux de restauration. Les années 1898-1899 furent justement consacrées au premier étage où se trouve l'appartement de l'impératrice. En 1900 tout était presque achevé. Osiris lui-même n'hésitait pas à gratifier ses visiteurs d'éléments de décor en guise de souvenirs.

La restitution des décors constitue la partie la plus visible de ces travaux. Le peintre Marcel Jambon (1848-1908), spécialisé dans les décors d'opéra et de théâtre, fut chargé de la partie décorative et remplaça bien souvent des décors de papier peint par des décors peints. Le fragment représentant une frise de marguerites dans la chambre à coucher ordinaire, que l'on prenait alors pour celle de Napoléon (comme le mentionne le croquis) a bien été reproduit par le peintre décorateur en 1900. Quant aux fragments de papier à rayures, on retrouve des vestiges de celui de "l'armoire à robes" dans les parties situées derrière la rotonde de la chambre de l'Impératrice, mais plus aucun des fragments de la "chambre de l'Impératrice" ni de "l'armoire où se trouvait le coffre-fort". Ces fragments sont essentiels pour la connaissance des décors de Malmaison ; ils viennent confirmer la présence de papier peint au premier étage. Les comptes de Malmaison donnent le nom de Charles Simon, célèbre fabricant pour la période des premiers aménagements, en 1800. Mais il n'est pas impossible que des papiers peints aient été posés du temps des propriétaires qui ont possédé Malmaison après la mort de l'Impératrice. L'analyse stylistique de ces fragments les situent cependant parfaitement à l'époque de Joséphine.

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