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Dernières acquisitions

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Peinture

Vue du château de Vufflens, du lac, de la côte de la Savoye couronnée par le Mont Blanc, prise au signal de Monnanz au pays de Vaud

Le 30 octobre 1810, le peintre vendit à l’Impératrice ce tableau ainsi qu’un autre intitulé Les Petits Savoyards (localisation actuelle inconnue).

L’Impératrice ne limita pas là ses achats auprès de l’artiste ; au printemps 1813, on sait que celui-ci travaillait à divers tableaux qui lui avaient été commandés par elle, mais qu’il ne put livrer, en raison d’une grave maladie, avant la mort de Joséphine en mai 1814 (il vendit ces tableaux dès 1815 à un client anglais).

La curiosité de Joséphine pour les peintres suisses semble s’être éveillée avec son voyage dans ce pays en 1810, mais on doit constater que quelques pièces étaient déjà venues enrichir sa collection, notamment des œuvres peintes sur porcelaine (Henri Albert Adam) ou sur émail (Abraham Constantin) ; par la suite, ce furent essentiellement des paysages qui vinrent les rejoindre, œuvres de Jean-Antoine Linck (5), Wolfgang Adam Töpffer (5), Charles Joseph Auriol (1). Tout ceci constituait un petit groupe helvétique, de même que l’on pouvait voir à Malmaison de nombreuses œuvres d’artistes belges (et, particulièrement, anversois) ; Joséphine encourageait ainsi les jeunes artistes des pays placés sous la domination ou l’influence de la France.

Ce tableau ne semble pas avoir jamais figuré à Malmaison : il n’est compris ni dans le catalogue de ses collections de peinture, imprimé en 1811, ni dans l’inventaire dressé sur place après son décès en 1814 (publié par Serge Grandjean en 1964) ; en revanche on le retrouve dans l’inventaire du château de Navarre, près d’Évreux, que Napoléon lui avait donné après le divorce (Archives nationales, Minutier central des Notaires parisiens, LXVIII/776) :

 

  1. « Tableaux à l’huile

[...]

Chambre à coucher de l’Impératrice

322 Tableaux de La Rive  : vue du mont blanc, deux tableaux de paysages prisé le tout six cent soixante francs »

 

Il faut noter que le nom de De La Rive est l’un des très rares noms de peintres cités par le notaire ; il fallait que, dans le personnel du château, tout le monde sût à quoi s’en tenir quant au tableau qui ornait la chambre de la maîtresse de maison. Cette position privilégiée avait un écho à Malmaison, où Joséphine avait fait accrocher dans sa chambre de spectaculaires bouquets de fleurs, dûs au pinceau de Redouté.

 

 

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